Blog des vacances en Corse

Le Castanea Sativa est un châtaignier presque millénaire situé en Haute-Corse, dans le village de Pianellu, en Castagniccia !

©Hellio & Van Ingen / Terre Sauvage

Cet arbre magnifique aurait entre 800 et 1000 ans; et mesure pas moins de 15 mètres de circonférence! Cette beauté de la nature est également haut de près de 12 mètres. Il n'en fallait pas plus pour séduire le jury connaisseur de l'Arbre de l'Année, composé du magazine "Terre Sauvage" et de l'office nationale des forêt.

©Hellio & Van Ingen / Terre Sauvage

L’élection de l'arbre de l'année

Depuis 2011, le concours sélectionne un arbre par région parmi toute une série de candidats. Un "prix du jury", et un "prix du public" dont les votes se font par internet, sont ensuite attribués au(x) grand(s) gagnant(s).

Intérêt de ce concours?

La mise en valeur de notre patrimoine naturel! Chaque arbre sélectionné reflète une histoire à découvrir. Outre ses caractéristiques naturels (circonférences, taille, écorce, couleur, emplacement, faune y logeant etc.), c'est aussi son image, son passé et le symbole qu'il incarne souvent aux yeux de la population qui entrent en compte dans le choix du jury!

L'arbre à pain dans la culture corse

L'arbre à pain est le surnom donné au châtaigner en Corse. Ce dernier a toujours tenu une place importante dans la culture et l'économie insulaire. Déjà au 18ème siècle, Pascal Paoli disait: « Tant que nous aurons des châtaignes, nous aurons du pain ».

On se servait de son bois, de son tanin et bien sûr de ses châtaignes autant pour se nourrir que pour se loger (mobilier)! La châtaigne corse fait, aujourd’hui encore, partie intégrante de notre gastronomie: farine, crème, biscuits, pulenda, châtaignes grillées ou bouillies (etc.); on se régale de ses produits! Chaque année, une foire, à Bocognano, célèbre la châtaigne corse!

Le village de Pianellu se situe d'ailleurs dans une micro-région corse appelée "Castagniccia" ! Cette région de moyenne montagne a été nommée ainsi en raison des nombreuses châtaigneraies qui la recouvre.

La châtaigneraie de Pianellu est très connue en Corse, et n'est autre que la plus ancienne châtaigneraie d'Europe! Au cœur de ces 60 hectares, on retrouve le désormais célèbre "Castanea Sativa", élu arbre de l'année 2014 !! C'est pas beau ça?

Rendez-vous en Castagniccia? Plus de renseignements sur la région ici: http://www.castagniccia.fr

Du haut de ses 716 mètres, le Mont Gozzi domine Ajaccio et une partie de la vallée de la Gravona. En + ou - 2 heures aller/retour, le Mont Gozzi offre une agréable randonnée aux portes d'Ajaccio ! Le Blog des Vacances en Corse vous y emmène!

©la-corse-autrement

Randonnée de niveau facile à Ajaccio

C'est sous un temps plutôt mitigé (mais une chaleur écrasante - rappelez-moi, on est bien en automne?!) que nous voilà en route pour le Mont Gozzi! 1 heure d'efforts pour arriver au sommet; mais une vue à couper le souffle nous attend!

Depuis Ajaccio, on prend la direction du village d'Appietto, puis on bifurque juste avant l'entrée du village en direction de la chapelle. Un parking. Une petite barrière. Nous y sommes. C'est parti !

On nous avait prévenu, ça commence fort ! Environ 30 minutes en montée... sur 1 heure de marche... mais on est motivés!

On arrive sur un plateau, petit break pour admirer le spectacle. Même sous les nuages, le panorama est saisissant:

Sur le chemin du Mont Gozzi

Le sentier se transforme (enfin ^^) en un agréable petit chemin qui file jusqu'au sommet, nous offrant tout le long une vue de plus en plus belle sur le golfe d'Ajaccio.

On aperçoit la maison en ruine. Nous y sommes presque.

Nous y sommes. C'est déjà magnifique!

Mais nous ne sommes pas arrivés jusqu'ici juste pour ça! Il faut maintenant grimper sur le sommet. Et c'est un tout petit chemin reliant les roches entre elles, qui va nous y emmener. Vous avez le vertige? Il vaut peut être mieux s'abstenir!

A pic !

Tadaaaaaa !!!

On peut grimper encore un peu plus haut, mais je l'avoue... j'avais le vertige :)

Ci-dessous, une très belle vidéo (sous le soleil !) de cette randonnée dans la région d'Ajaccio. On y voit même des parapentistes, car la zone est aussi un point de décollage!

A bientôt !

Le Rocher oscillant près d'Aullène en Corse du Sud

Vous voulez découvrir la Corse autrement? Voici une très agréable promenade, loin de l'agitation touristique.

Si vous prévoyez de visiter les petits villages corses, de séjourner en auberge ou en chambre d'hôtes, d'admirer les paysages de montagne et de profiter de vacances paisibles, la région de l'Alta Rocca est un très bon choix. A Aullène par exemple, la-corse.travel vous propose les chambres d'hôtes San Larenzu, et un peu plus loin l'auberge du col de la Vaccia: deux adresses authentiques en plein cœur de la nature!

Mais revenons à nos moutons ! Enfin plutôt à nos vaches, cochons et sangliers puisque ce sont eux que vous croiserez régulièrement dans le coin ;-)

Après le village d'Aullène, en direction d'Ajaccio via le col de Vaccia, un petit sentier de randonnée vous invite à découvrir ce fameux rocher oscillant. Cette merveille de la nature bouge réellement dès que l'on appuie dessus !

Le chemin est assez facile, bien qu'il grimpe; et peut être réalisé en famille en environ 1 heure (2h A/R).
Vous y croiserez de nombreux animaux :) Restez vigilants, mais n'oubliez pas qu'ils ont en général, plus peur que vous!

En route!

"RO" peint sur le rocher. Dommage... mais au moins on le reconnaît!

Vue depuis le rocher

Paysages d'automne

On serait tentés de vous dire « En Corse, le beau temps, c’est tout le temps ». Encore plus avec ce début automnal bien loin des températures de saisons habituelles. Mais malgré cela la pluie est parfois au rendez-vous, et dans ce cas que faire?! Que faire en Corse pendant le mauvais temps ?

Plutôt que de rester tranquillement au chaud, pourquoi ne pas aller se balader en forêt à la recherche de champignons?

©V.Martinelli

La cueillette de champignons en Corse

En famille, entre amis, ou même en solo, à vous de voir! Mais avant le départ pour la cueillette de champignons, il faut se préparer, et nous avons deux trois conseils à partager avec vous!

En effet, quelques précautions sont à prendre, on ne peut pas ramasser tout et n’importe quel champignon, sans savoir s’il est comestible ou non. Il faut s’informer, savoir les reconnaitre et si on a un doute, on file demander conseils à un pharmacien qui saura mieux nous renseigner.

Ensuite, il faut respecter la nature et ne pas faire une razzia pour avoir plus de champignons que le voisin : ce n’est pas une compétition !

Il faut également faire attention à ne pas couper le pied du champignon mais le déterrer ; et surtout ne pas détruire les autres champignons toxiques (ils ne vous ont rien fait déjà, et puis il faut tout de même garder un équilibre dans la nature :)).

À présent, nous pouvons enfin nous lancer dans la cuisine et créer toutes sortes de recettes: omelettes, soupes et fricassées en tous genres… De quoi nous faire saliver !

©V.Martinelli

Bonne promenade et bon appétit !

Si vous ne l’avez pas encore fait, il n’est peut être pas encore trop tard ! En effet, le froid ayant mis un peu plus de temps à s’installer cette année, la saison des châtaignes a été quelque peu décalée !

©Pascal Malaterre

Vous me direz : « mais où peut on trouver des châtaignes ? ». Justement c’est ça qui est sympathique en Corse, il y en a partout ! En effet, les châtaigniers se trouvent entre 400 et 800 mètres d’altitude, on en trouve aussi bien en Corse du Sud qu’en Haute Corse. Une région en Haute Corse se nomme d’ailleurs «Castagniccia » ce qui signifie la châtaigneraie et démontre à quel point la châtaigne est un fruit emblématique de la Corse. Il fut un temps où la châtaigne était même la base de l’alimentation insulaire et elle servait de monnaie d’échange ! Retrouvez notre article sur le châtaignier corse, dont l’un a été élu « Arbre de l’année 2014 » : http://la-corse-travel.blogspot.com/2014/09/larbre-de-lannee-est-un-chataigner-corse.html

On peut la consommer fraiche, séchée, bouillie ou encore grillée, et très souvent on la transforme en farine. Cette dernière est d’ailleurs de plus en plus appréciée, notamment par les personnes atteintes de la maladie de Cœliaque (intolérance au gluten) qui trouvent en elle une alternative pratique à la plus connue farine de blé.

Bref, vous l’aurez compris, le ramassage des châtaignes est presque considéré comme faisant parti du patrimoine Corse, presque un sport régional ! :)

Petits conseils "Châtaignes"

Pensez à mettre une bonne paire de gants pour ne pas avoir d’épines de bogue dans les mains, et si vous vous retrouvez nez à nez avec un cochon, laissez le manger les châtaignes car la charcuterie n’en sera que meilleure :P

Et pour les mauvais élèves, il vous sera toujours possible d’aller acheter des châtaignes et autres produits dérivés à la foire de Bocognano ayant lieu cette année les 5, 6 et 7 décembre. Pour plus d’informations, vous pouvez d’ores et déjà consulter le site officiel de la foire http://www.fieradiacastagna.com/

Ça y est, vous êtes parés, alors bon ramassage et bon appétit ;)

Affiche officielle du festival de la BD à Ajaccio, ©Palais des congrès

Vous ne savez pas quoi faire ? Bonne nouvelle pour ce week-end ! Ce 28-29 et 30 Novembre, le douzième festival de la Bande dessinée s’installe dans la cité Impériale.

De nombreux auteurs sont invités et participeront aux dédicaces comme Adeline Blondieau, Iñaki Holgado, Plisson François, Eric Ivars, Erik Arnoux, Lisandru Ristorcelli et bien d’autres.

Beaucoup d'albums seront à l'honneur comme : Le Chant d'Excalibur (Soleil), Zodiaque (Delcourt), Le Horla (Le Quinquet), Sampiero Corso (DCL), Aiò Zitelli (Albiana), Le Cinquième évangile (Soleil), Libera me (DCL) etc.

Vous retrouverez également des ateliers tels que l'atelier de peinture sur galet, l'atelier modelage, ou encore l’atelier écriture.

Pour un moment de convivialité, des lectures pour enfants sont organisées par les auteurs.

Bref vous avez compris, ça vous laisse de quoi vous occuper pour ces trois jours pluvieux, placés sous le signe du divertissement culturel !
On ne vous en dit pas plus, à présent il faut se déplacer ! Donc munissez-vous de vos BD pour les dédicaces, ou plongez-vous dans de nouveaux univers en découvrant des BD que vous ne connaissez pas ! Que de bulles et de dessins pour vous divertir ce week-end !

Bon week-end et surtout bonne lecture !

Noël approche et avec lui arrive ses traditionnels « Marchés de Noël »...

Marché de Noël d'Ajaccio, du 06 décembre au 04 janvier 2015 !

La ville d’Ajaccio nous offre cette année un programme riche en activités. Une nouveauté et pas des moindres, il se divise en plusieurs pôles. Sur la place De Gaulle, comme chaque année, retrouvez l’incontournable patinoire et ses 50 chalets alentours repartis en 5 villages!

Parmi eux un village spécialement dédié à nos tout petits, 22 ateliers gratuits sur inscriptions : un manège de chevaux mécaniques, un atelier de maquillage, des spectacles, des chants, un chapiteau avec les animaux de la ferme, sans oublier, le chalet du Père-Noël pour sa traditionnelle photo souvenir !

Tout les soirs, sur la façade de la Cathédrale aura lieu un spectacle son et lumière pour faire découvrir ou redécouvrir au spectateur la féérie de Noël.
Un peu plus bas au sein du Palais Fesch des spectacles et animations pour le jeune public.

A l’entrée de la ville, à l’Amirauté, vous trouverez pour la première fois cette année le petit frère du Marché de Noël! Des activités qui enchanteront les enfants de 2 à 16 ans : 2 parcours «accro-branche», 1 piste de karting et son simulateur de rallye, 1 trampoline, et des chalets «délices» pour tous les petits comme les grands enfants !

Pour profiter de tout ces moments magiques les bus sont gratuits sur toutes les lignes et ce pendant tous les week-ends du mois de décembre !

Programme du marché à télécharger

Et le marché de Noël de Porticcio alors?

Côté rive Sud, à Porticcio le plus vieux marché de Noël de Corse a aussi ouvert ses portes depuis le 06 décembre sur la place Saint Laurent.

Autour de la patinoire, les chalets vous accueillent pour déguster crêpes, gaufres, vin chaud et toutes autres friandises de Noël !
Au sein de la médiathèque des spectacles et animations raviront vos chérubins. Et pourquoi pas une balade à poney ?

Vous l’avez compris, cette année les marchés de Noël du golfe d'Ajaccio sont là pour tous et partout ! Alors pas de temps à perdre, profitez de chaque instant de ces fêtes de fin d’année, pour que l’esprit de Noël vive dans chacun de nos cœurs d’enfant !

©Beholdreye-fotolia

Voici un petit article qui vous permettra de découvrir les origines et hypothèses au sujet de notre drapeau corse, "A Nostra Bandera " ;) !

A BANDERA CORSA - Le drapeau corse

Tout d’abord, notre drapeau se compose d’une tête de Maure... à ne pas confondre avec: une tête de mort ;) Un bandeau blanc sur le front, sur un fond également blanc.

Mais d’où vient cette tête de maure ?

Le terme « Maure » est attribué à plusieurs populations suivant l’époque concernée.
Dans l’Antiquité, il désignait des Berbères de l’ouest de l’Afrique du Nord.
Puis au Moyen-âge, c’était les « musulmans d’Espagne ».
Ensuite, le mot « Maure » a commencé à être utilisé comme un synonyme d’arabe.

Ce serait au Moyen-âge que l’on découvrit pour la première fois la « tête de Maure »; plus particulièrement sous l'époque Aragonaise.
Elle serait apparue pour la première fois en 1281 sur un sceau du roi Pierre III d'Aragon et ce serait à la suite de la domination du royaume aragonais sur les îles méditerranéennes que ce symbole serait arrivé en Corse.
A l'occasion d'un passage sur notre île, profitez-en pour partir à la découverte des fameux escaliers du Roi d'Aragon dans la ville de Bonifacio ;)

Mais revenons plutôt à notre tête de maure!

Il existe plusieurs légendes...

Légende 1:
Un maure aurait kidnappé une jeune fille corse au XIIIe siècle. Le fiancé de cette dernière serait venu la sauver et aurait brandi la tête du maure décapitée au bout d'une lance.

Légende 2:
Durant les nombreuses invasions que connue l'île, les corses auraient décapité leurs ennemis, notamment les maures, pour décourager les futurs envahisseurs. Les têtes empalées sur des piques seraient alors devenues un symbole de défense du peuple corse.

Légende 3:
Cette légende serait la plus vraisemblable... Comme évoqué plus haut, la tête de maure remonterait à l'époque Aragonaise. La Corse n'ayant aucun drapeau à cette époque, ce symbole lui aurait alors été attribué par défaut! Il n'y aurait alors aucune histoire commune entre les maures et les corses!

Le bandeau sur les yeux ou sur le front

Selon les époques, le collier et la boucle d'oreille représentent des signes d'esclavage... tout comme le bandeau placé sur les yeux.

Concernant le relèvement du bandeau sur le front, il existe de nombreuses hypothèses... J'ai gardé pour vous celles semblant être les plus plausibles !

La première hypothèse serait qu'en 1745 le général des armées corses Ghjuvan Petru Gaffori aurait relevé le bandeau sur le front afin de symboliser la « libération » du peuple corse.

La seconde hypothèse serait que Napoléon aurait relevé le bandeau sur le front d'un serviteur qui lui aurait sauvé la vie, le libérant ainsi de l'esclavage...

Alors à vous de choisir ;)

Drapeau bataille de Ponte Novu - 1769 ©corse.fr

On sait que le drapeau a été ré-adopté en 1762 en Corse et qu'il a été utilisé pendant toute la période de la République Corse indépendante, mais que par la suite il a quasiment été interdit pendant de nombreuses années, pour enfin revenir en devenant notre drapeau régional depuis 1980.

Voilà j'espère que maintenant vous trouverez ça un peu plus clair :)

HA j'allais oublié, jusqu'au 20 décembre, rendez-vous au musée de Bastia ! Une exposition est dédiée au drapeau corse! Nous en apprendrons certainement encore plus !

Quelques petites infos supplémentaires

On retrouve notre fameuse tête de maure sur le drapeau sarde (Sardaigne). Ce dernier est composé de 4 têtes et de la croix rouge de St Georges.

Les drapeaux corse et sarde sont les seules drapeaux avec une représentation humaine.

Et non il ne s’agit pas d’un bijou fait de toute pièce ;) mais bien de l’opercule d’un coquillage : le Turbo Rugueux !

La plupart du temps remontés dans les filets, les pêcheurs de Méditerranée ôtent l’opercule du coquillage et le rejette à la mer pour qu’il reforme un nouvel opercule. Il est aussi souvent ramené sur les plages par les courants. Ainsi on en trouve en très grand nombre au printemps, après les tempêtes d’hiver.

©Pierres-de-corse

Quelle est la légende de l’œil de Sainte Lucie ?

La légende de Sainte Lucie débuta au IVème siècle alors qu'une jeune fille multipliait les prières à la Vierge Marie, dans le but d'obtenir la guérison de sa mère gravement malade. Un beau jour, sa dévotion et sa sincérité portèrent enfin leurs fruits. Afin de ne jamais être détournée de sa foi, elle décida de s'arracher les yeux et de les jeter à la mer.

Durant toute sa vie, elle réalisa de nombreux miracles. Pour la remercier de son dévouement, la Vierge Marie décida de lui rendre la vue, avec des yeux encore plus bleus et lumineux.

L'opercule du "Turbo Rugueux" méditerranéen symbolise les yeux de Sainte Lucie. Porter un œil de Sainte Lucie sur soi éloignerait le mauvais œil et porterait bonheur.

Comment reconnaître notre Œil de Sainte Lucie?

L'œil de Sainte Lucie a une forme ovale. Sa taille est de 2 à 30 mm et son épaisseur d'environ 5 mm. Ses deux côtés sont bien différents : un coté blanc où l'on voit une spirale orangée incarnant l’œil de Lucie, l’autre côté, de couleur corail, représente la Sainte Vierge.

Attention ! Il ne faut pas confondre l’œil de Sainte Lucie que l’on trouve en Corse avec l’œil de Shiva que l’on trouve en en Asie. Cet opercule est très commun en Mer de Chine, Océan Indien et Océan Pacifique, en revanche sa valeur est moindre : pour le prix d'un seul œil de Sainte Lucie de Méditerranée, il sera possible d'obtenir 1 kg d'opercules aux Philippines. C’est la raison pour laquelle vous en trouverez beaucoup dans les commerces et sur les marchés.

Alors soyez vigilants ! L’œil de Shiva se reconnait à sa forme assez ronde, il mesure entre 10 mm à 100 mm. Tout comme l’œil de Sainte Lucie, il possède un côté blanc avec spirale et un côté marron plus arrondi. Il est aussi beaucoup plus épais que notre œil insulaire.

Vous êtes à présent qualifiés pour vous mettre en quête de votre porte bonheur corse !

Allez on vous aide encore un peu…voici quelques plages où trouver vos pépites : Capo di Feno et Mare e Sole pour la région d’Ajaccio, Galeria et Ondari-Arinella du côté de la Balagne.

Alors, à vos marques, prêts, cherchez… ! Et n’oubliez pas de toujours garder un œil sur votre trésor, dans la poche ou dans le portefeuille pour que la chance soit toujours avec vous !

PS: si vous n'en trouvez pas sur les plages, vous pouvez toujours faire un tour dans une bijouterie pour acheter un joli œil de Sainte Lucia monté sur un bracelet, une bague ou encore un collier :)

Pour le réveillon on pense à vous, et on vous propose une petite recette simple et succulente à préparer pour le dîner.
Ok, la recette n'est pas typiquement insulaire; alors à vous de la "corsiser"à souhait ;-)

Crumble au foie gras et aux pommes avec sa purée maison

Pour 6 personnes :

4 pommes
100 g de foie gras à cuire
Du pain d’épice
Du vinaigre balsamique épais
Cannelle, poivre

On commence par peler les pommes, les évider et les couper en morceaux assez petits.

Dans une casserole, avec une noisette de beurre, mettre les pommes à cuire pour qu’elles deviennent fondantes (environ 10 à 15 minutes), poivrer et ajouter la cannelle.

Mixer le pain d’épice grossièrement, et le mettre 5 min au four pour caraméliser, puis laisser de côté.

Couper le foie gras et le faire cuire à la poêle.

Le dressage

Avec un cercle de dressage, mettre les pommes, les morceaux de foie gras, et le pain d’épice grillé. Enfin, en accompagnement une petite purée maison (ou pas, mais tant qu’à faire tout faire nous-même). Agrémenter de vinaigre balsamique épais le crumble et la purée.

Vous pouvez aussi le présenter en verrine pour un effet plus « apéro ».

Après tout ça on salive déjà, en attendant ce soir, on vous souhaite un bon repas et les meilleurs vœux pour cette année 2015 ! PACI E SALUTA !

©souksavanh khamla

PACI E SALUTA !

Le sorcier Corse « U Mazzeru » !

Si vous parlez de légende en Corse, vous entendrez forcément parler de magie !

Le Mazzeru serait un sorcier auquel est attribué le pouvoir surnaturel de donner la mort de façon magique. En fonction des régions il peut être appelé Culpadore ou encore Acciatore qui viennent de verbes signifiant « tuer » en frappant.

Voici la légende...

C’est pendant la nuit, que le Mazzeru rêve, se dédouble et quitte son lit pour se rendre à une chasse nocturne, poussé par une force mystérieuse.
C’est caché derrière un arbre ou dans un bosquet qu’il guettera le premier animal, bête sauvage ou domestique qu’il surprendra et tuera. Il ira alors rejoindre l’animal et le retournera sur le dos, c’est là qu’il se rendra compte de la métamorphose, la tête de la bête aura le visage d’une personne qu’il reconnaîtra comme faisant partie de son village ou encore de sa famille.

La personne ayant été vue dans le rêve du Mazzeru est condamnée. Il est dit qu’il lui reste un nombre de jours impairs à vivre pouvant aller de 1 jour à 1 an maximum, mais, dans tous les cas, son arrêt de mort est signé.

Une seule alternative est possible... Que le Mazzeru donne sa propre vie pour sauver la personne!

Cette fameuse chasse mazzérique aurait lieu à proximité de points d’eaux car ces derniers marquent, en Corse, la limite d’un monde à un autre et sont considérés comme étant la route des morts.

Le pouvoir de prédire et côtoyer la mort est quelque chose qui fait peur; le Mazzeru n’est pourtant pas pour autant considéré en Corse comme un être consciemment et volontairement méchant, mais il demeure en marge de la société et est souvent seul. Il est effectivement maléfique mais pas de son plein gré car agissant sous l’influence d’une irrésistible force s’emparant de lui. Les visions des Mazzeri peuvent être considérées comme prémonitoires, ils voient ce que les autres ne peuvent pas voir.

Il est évident que la logique humaine ou encore le raisonnement cartésien n’ont pas leur place dans l’univers de la magie ou du rêve... Il ne vous reste plus qu’à décider si vous voulez y croire ou pas ;)

Réouverture de la station thermale de Propriano

Situés entre le village d'Olmeto et l'entrée de la station balnéaire de Propriano, dans le golfe du Valinco, les bains de Baracci ont rouverts leurs portes cette année après avoir été rénovés.

Il s’agit en fait d’un ancien hôtel « Grand hôtel Baracci », dont la bâtisse datant de l'époque romaine a été érigée en 1881, puis fermée à plusieurs reprises. Le site qui s’étend sur environ cinq hectares est désormais ouvert à l’année.

©corsedesorigines

Cette station thermale est alimentée par une source naturelle d’eau chaude naturellement riche en soufre. Réputée pour ses bienfaits médicaux, cette eau soignerait différentes affections telles que rhumatismes, névralgies, sciatiques, séquelles de fractures, brûlures, et tous types de dermatoses (acné, eczéma). Elle est aussi recommandée dans le traitement de certaines affections respiratoires. Attention, il est préférable de ne pas se baigner plus de 45 min dans une eau sulfurée.

A la source, la température naturelle de l’eau est de 52°C ! Après quelques traitements et ajustements, on la retrouve dans le bassin intérieur ainsi que dans les différentes cabines à une température de 37-38°C !

Les rénovations ont aussi permis de mettre en place des équipements dédiés au bien-être. On y trouve donc une baignoire hydro-massante, une douche à affusion, un sauna, un hammam et un jacuzzi. Quoi de mieux après nos semaines éreintantes que d'aller se délasser dans une atmosphère douce et chaude tout en bénéficiant des bienfaits thérapeutiques de cette eau "miracle".
Sur place Maya, professionnelle de l’esthétique, est là pour vous faire découvrir tout un panel de soins et de massages : réflexologie plantaire, drainage lymphatique, soins aux pierres chaudes, shiatsu, massages aux huiles essentielles corses… Tout est réuni pour vous offrir une véritable parenthèse cocooning!

Désormais ouvert tout au long de l'année, cet établissement vous propose des tarifs compétitifs, alors prenez un peu de temps pour vous et venez donc découvrir ce nouveau centre de bien-être mêlant atouts détente et atouts santé !

Chers touristes,

Nous savons au combien nos routes sinueuses sont compliquées pour vous… C’est pourquoi, vous trouverez ci-dessous un guide de survie de la conduite en Corse.

(1er degré s'abstenir)

La Restonica

1. Tout d’abord, non les Corses ne sont pas des fous du volant... Ils sont tout simplement bien plus habitués que vous à la pratique de la conduite en montagne sur nos routes :D

2. Ici, on parle en durée de trajet pas en kilomètres. Pensez-y au moment de prendre des renseignements.

3. De jour comme de nuit, prenez garde aux rencontres impromptues avec de nombreux animaux ! Vaches, cochons, chèvres et autres sangliers partiront du principe que VOUS êtes au milieu pas EUX :) Donc prudence, surtout la nuit car les animaux, eux, n’ont pas de phares.

4. Si vous voulez passer de bonnes vacances, n’hésitez pas à laisser passer les voitures derrière vous… Le principe est simple: si une voiture vous rattrape, c’est tout simplement qu’elle roule plus vite que vous. Inutile donc d’enfoncer la pédale d'accélérateur dès que vous vous trouvez sur un semblant de ligne droite (et oui en Corse, on dira plutôt "semblant" de ligne droite)... C'est dans les virages que nous roulons plus vite mais sur les lignes droites que l'on vous double :)

5. Nous sommes fiers de notre île et ravis de vous voir l'apprécier. Cependant, nous apprécions encore plus quand vous pensez à vous arrêter ailleurs qu’en plein milieu de la route pour prendre des photos :)

Voilà, je pense que si vous appliquez ces quelques conseils, vos trajets quotidiens se dérouleront à merveille; et, ne nous le cachons pas, les nôtres aussi!

Alors à très bientôt sur nos routes et… Bon courage :)

Nath.

Rapide présentation de notre « ami » l’oursin :

Petit habitant des fonds marins, de forme ronde, la surface de l’oursin est recouverte d’épines plus ou moins longues et épaisses. Ce sont ses épines qui doivent à ce « coquillage » le surnom de châtaigne des mers ou encore celui de hérisson marin.

Sur sa face inférieure, on y trouve 5 petites dents formant un cercle, c’est en quelque sorte sa bouche. L’oursin est bel et bien vivant ! Posez-le donc à plat sur la paume de votre main vous sentirez ses épines bougées et vous le verrez se déplacer. Pas d’inquiétude l’oursin est herbivore vous ne craignez rien !

De couleur violette voire noire dans les eaux de Méditerranée, aucun signe extérieur ne distingue les mâles des femelles. Une fois ouvert, l’intérieur de l’oursin nous laisse découvrir une étoile formée par le corail (partie comestible).

Un corail tant apprécié de nos papilles !

C’est son corail qui rend l’oursin si célèbre ! Il est clair chez les femelles et assez foncé chez les mâles.

La quantité de corail que vous trouvez à l’intérieur de l’oursin est toujours une surprise… Aucun signe extérieur ne laisse présagé si l’oursin est plein et délicieux ou bien s’il est vide. Alors à force des années, des expériences et des coutumes, nous avons appris à deviner ce que nous cachait l’intérieur de notre « châtaigne des mers ».

On dit souvent que quand la mer est houleuse il n’est pas bon « d’aller aux oursins ». Et oui, notre pauvre petit oursin balloté par les courants n’a guère le moyen de se nourrir et de produire de corail, il aurait même plutôt tendance à se vider.

On dit aussi qu’il faut attendre que les sommets des montagnes soient recouverts de neige pour être sûr que les oursins soient pleins. Mais pourquoi ? Au temps de nos anciens, aucune date ne définissait la période à laquelle il était autorisé de pêcher l’oursin. Celui-ci, aimant l’eau froide qui contribue à sa bonne alimentation et donc à sa production de corail, il était de coutume de dire que les oursins étaient pleins par temps de neige.

Quelques réglementations

Depuis plusieurs années et en raison de nombreux abus, la pêche à l’oursin a été réglementée par la loi. En Corse, elle est autorisée du 15 décembre au 15 avril de chaque année. Attention aussi aux quantités ! Ne sont autorisées que 3 douzaines par personne. Me direz-vous, c’est énorme ?

Un plaisir tant attendu !

Et non pas si énorme pour nous insulaires qui raffolons de ce met iodé ! Il est de tradition d’attendre sagement les premiers rayons de soleil de l’hiver pour « aller aux oursins ». Le dimanche arrivé, nous préparons casse-croute, bouteille de vin blanc et baguettes de pain frais avant de rejoindre nos plus belles criques. Un moment convivial et chaleureux pour un dimanche entre amis les pieds dans le sable.

Vous ne verrez plus jamais ces petits coquillages de la même manière. Et non l’oursin n’est pas là juste pour nous embêter avec ses épines qui nous piquent les pieds; il est aussi recherché et apprécié par grand nombre d’entre nous. N’oubliez pas que l’oursin se déguste aussi au restaurant en saison !

Patrimonio c’est :

1 village
1 région
400 hectares
33 domaines
1 500 000 litres de vins produits par an

Où en Corse ?

Niché au pied du Cap Corse, entre Bastia et Saint-Florent, le village de Patrimonio se situe à 12 km de Bastia et 4 km de Saint Florent.

Tout autour, s’étale la région de Patrimonio, internationalement connue pour ses vins AOC. Ce territoire de 400 hectares est scindé en deux, une partie orientale entourée de reliefs montagneux quasi déserts, et une partie occidentale descendant jusqu’à la côte faite de collines et de plaines. C’est ici que sont plantées la majorité des vignes. En effet, la situation géographique de cette zone abritée du vent et très ensoleillée est idéale à la culture des vignes.

La route des vins

Patrimonio représente à lui seul 406 hectares, c’est la plus vieille appellation de Corse. C’est sur ce territoire que l’on retrouve pas moins de 33 domaines viticoles.
Ne manquez pas de visiter et déguster « La cave des vins de Patrimonio », le « Domaine Arena », le « Domaine Gentile »…

En continuant votre route vers le Cap Corse, vous pourrez voir les vignobles de l’AOC "Muscat du Cap Corse", répartit sur 89 hectares, les pieds de vigne plantés en minces terrasses et sur des terrains vertigineux.
Bien plus au nord de la Corse, répandu sur 31 hectares, c’est là que l’on retrouve les vignes du non moins célèbre "Cap Corse" qui, après vendange nous offre des rouges et des blancs de la plus grande élégance.

Quels cépages ?

La composition des sols de cette superbe région, calcaire et argileux, est propice à l’excellence de la qualité de ces cépages.
Le Niellucio nous donne des vins rouges divins, avec un goût fort et long en bouche. Ces vins sublimés par 3 à 7 années de macération, offrent des arômes exquis mêlant fruits rouges, notes de bois ou encore épices.

Ce n’est un secret pour personne le vin rosé corse est fidèle à sa réputation, frais et fruité; il s’invite sur nos tables tout au long de l’année.

Les AOC Patrimonio vins blancs, sont quant à eux assez secs sans jamais perdre leur goût fruité et fleuri. Ils sont très particulièrement appréciés autour d’une table garnie d’une pêche locale.

Vous en savez à présent un peu plus sur cette sublime région de Patrimonio et ses secrets viticoles, à vous maintenant de venir y visiter les plus célèbres caves, autour d’un parcours culinaire sans pareil.

Une expérience unique, une expérience corse. A très vite…

Tout d’abord quelques chiffres. Entre 2000 et 2010, la Fédération Française d’Equitation a vu son nombre de licenciés s'accroître de plus de 58% et a comptabilisé 0,7 million d’adhérents pour 1,5 millions de pratiquants. Depuis les années 1970, le nombre de licenciés a été multiplié par 10 !

Cela fait maintenant plus de 20 ans que la bataille pour la reconnaissance de la race du cheval Corse a commencée, soutenue par de nombreuses associations locales. C’est seulement depuis fin 2005 avec le retour du statut agricole de la filière équine que les choses ont avancé. En effet, de part son évolution, la filière équine avait perdu ce statut agricole. Les cheveux étant de moins en moins utilisés pour l’agriculture en raison de l’évolution des tracteurs et autres outils; le statut agricole reste encore très contesté, surtout au niveau Européen. Mais en attendant, depuis 2012 le Cheval Corse a reçu son agrément et a enfin été reconnu comme race officielle.


©www.chevalcorsesiteofficiel.com

A l’heure actuelle, la race compte un peu plus d’une centaine d’animaux reconnus. Pour pouvoir prétendre à être un Cavallu Corsu, le cheval devra respecter de nombreux standards, car cet animal a été façonné par le milieu montagnard Corse et devra être capable de passer par tous les plus petits et étroits sentiers. Pour ce faire, il devra être petit (entre 1,30 et 1.50m), robuste, endurant et agile à la fois. Il devra également être courageux, bref il devra disposer de toutes les qualités qui feront de lui un cheval parfaitement adapté à la Corse, et avoir au moins 3 ans. C’est une commission composée de membres de l’association U Cavallu Corsu et de membres de l’IFCE (Les Haras Nationaux) qui décidera de son appartenance à la race ou non.

Le cheval Corse est considéré comme polyvalent car il peut être utilisé pour de nombreuses activités. En effet, il sera un très bon cheval d’attelage mais sera aussi parfait pour les écoles grâce à son caractère et ses capacités physiques. Vous pourrez également avoir la chance de le monter lors d’une randonnée en montagne grâce à son agilité et sa robustesse. Il est également très efficace pour les courses d’endurance de part sa résistance à l’effort et son mental hors pair. Enfin, c’est grâce à sa maniabilité, sa fougue et son centre de gravité très bas qu’il sera parfaitement adapté pour le tri du bétail. Vous l’aurez compris ce cheval est parfait :)

Pour plus d’informations, n’hésitez à prendre contact avec l’association U Cavallu Corsu !

http://www.chevalcorsesiteofficiel.com/

Tout d’abord un petit rappel de l’histoire :

Dès 1347, la Corse devient génoise. En 1676, les colons grecs fuient leurs terres de l’invasion des Turcs et viennent chercher refuge sur les terres corses. La république de Gênes leur accorde de s’installer dans l’arrière pays de Sagone, à Paomia, et leur donne des terrains de maquis qui à cette époque sont abandonnés. Cependant, les civilisations locales sont hostiles à l’arrivée de ces colons, voyant en eux des alliés de la république de Gênes, venant cultiver leurs terres pour s’y enrichir. En 1732, cette mésentente est trop forte, des combats éclatent, forçant les Grecs à se réfugier à Ajaccio. En 1768, Gênes cède la Corse qui passe alors sous le régime français. Ainsi, en 1773 le gouverneur français en Corse, Marbeuf, décide de donner le territoire de Cargèse aux populations grecques de l’île. Une centaine de familles s’y installèrent dès 1775.

Deux églises

Comme nous l’avons dit, dès 1775, la communauté grecque prend place à Cargèse. A cette époque, elle n’a pour lieu de culte qu’une petite chapelle installée au sein d’une maison de village. En 1846, on dénombre environ 500 grecs à Cargèse, ils expriment alors le souhait de voir construire une église de leur confession au cœur du village. Les travaux débutèrent en 1868 pour s’achever en 1874. Les fidèles construisirent leur église de leurs propres mains! A l’intérieur, le décor est néo-classique, le sanctuaire est séparé de la nef par une cloison de bois ornée d’icônes que l’on appelle « iconostase » Celle-ci fut offerte par le préfet de la congrégation de « Propaganda Fide » à l’église grecque. L’extérieur lui, est inspiré du style néo-gothique.

Face à cette église dite « grecque », nous retrouvons l’église dite « latine » :

©wikipedia

Elle fut édifiée en premier, sa construction se déroula de 1822 à 1828. Rappelons qu’à cette époque les grecs sont déjà installés à Cargèse et ont pour lieu de rite une petite chapelle. La population catholique elle non plus n’a pas d’église. Face à la demande et aux besoins de la population, des fonds sont recueillis dès 1817, le terrain quant à lui est donné par Antoine Andreani. En 1835, un violent orage détruit la toiture de l’église alors que les travaux d’aménagement intérieurs ne sont pas encore achevés. En 1847, le clocher de l’église est enfin construit ! De 1970 à 1975, on réalise les peintures de la nef, puis de 1992 à 1997, deux peintres russes réalisent l’ornementation du chœur. A l’intérieur, le style est baroque avec des peintures réalisées en trompe l’œil.

De nos jours, les deux églises sont ouvertes au public, et les offices ont lieu chaque semaine, tour à tour dans chacune des deux. Toutes deux édifiées sur les hauteurs de Cargèse, elles offrent un panorama majestueux. Alors ne passez pas à côté de ce décor et de cette configuration atypique. Il est très rare de voir deux églises de cultes différents, face à face, réunies dans un seul et même village pour une seule culture : la culture corse.

La Corse est bien connue pour être une montagne dans la mer ! On y trouve toutes sortes d’activités de plein air. L’été, la plage et les sports nautiques sont mis à l’honneur sur les côtes; mais les montagnes corses vous offrent aussi tout un panel d’activités : canyoning, rafting, randonnées…

L’hiver ces majestueuses montagnes se couvrent de neige pour le grand plaisir des amateurs de sports d’hiver. Et oui, ce n’est pas une légende, l’hiver il neige en Corse!
Même si le littoral garde des températures généralement positives tout l’hiver; en montagne, le thermomètre chute très rapidement entre le 0 et les -5°C.

Deux stations de ski sont installées en Corse, l’une à Ese tout près du village de Bastelica en Corse du sud, l’autre à Ghisoni plus au nord, près du village qui porte le même nom.

ESE ©NP

La station de ski du val d’Ese :

Pour y accéder, il vous faudra rejoindre le village de Bastelica, à environ 45 min depuis Ajaccio.

Au cœur même du village, une route vous donnera un accès direct à la station de ski culminant à 1620 mètres.
Là, vous y trouverez tout ce qu’il faut pour passer une superbe journée de loisir ! Un petit chalet vous propose un service de restauration tout au long de la journée. Plusieurs loueurs de matériels sont installés au bas des pistes, proposant un large choix de matériel : ski, snowboard, raquette, luge…

Pour les débutants l’école de ski française est installée au cœur de la station avec des moniteurs agréés.

La station offre quatre pistes (rouge, verte et bleue) ainsi que quatre remontées mécaniques.

Le domaine skiable est vaste, environ 20 hectares. Tout autour, la vallée vous offre une centaine d’hectares de hors pistes.
La station est ouverte tous les jours de la semaine de 9 h à 16 h 30 pour des tarifs de 20€ la journée et 10€ la demi-journée.
En revanche, les dates d’ouverture et de fermeture de saison ne sont pas fixes, cela dépend de la météo et du taux d’enneigement.

La station de Ghisoni :

La station de ski se situe à une quinzaine de kilomètres du village de Ghisoni, en Haute-Corse, au pied du mont Renosu.
Elle est scindée en deux parties : la partie haute à 1680 mètres et la partie basse à 1580 mètres. Chacune propose un parking et l’accès à un téléski.

Au total sur la station : quatre pistes (verte, bleue, rouge), trois téléskis et deux points d’hôtellerie-restauration, une sur la partie haute et une sur la partie basse.

La station de Ghisoni est un peu plus petite que celle d’Ese, elle n’en est pas moins bien équipée, et même très conviviale. Sur place, l’école du ski française est présente avec un moniteur de ski diplômé, ainsi qu’un loueur de ski et de snowboard.

Le domaine offre de jolies possibilités de randonnées en skis ou en raquettes au départ de la station et toujours accompagné d’un guide de haute montagne.

La station est ouverte tous les jours de 9 h à 17 h, pour des tarifs de 15 € la journée et 10 € la demi-journée pour les adultes ; 8 € la journée et 5 € la demi-journée pour les enfants.
Tout comme la station d’Ese, renseignez-vous au préalable pour connaître les dates de début et fin de saison qui varient en fonction de la météo et surtout de la neige.

La Corse regorge de richesses et surtout de surprises ! Alors, à vos skis !